Hier nous sommes allées à Grenoble pour les rencontres Montagnes et sciences .
Elles
ont été maintenues malgré les évenements de Paris et cela m'a semblé
une bonne décision ; voilà ce qui a été écrit sur leur page facebook :
"Nous souhaitons de notre côté maintenir les Rencontres Montagnes et
Sciences, dans cette actualité dramatique, persuadés que le partage de
la connaissance et la curiosité pour l'inconnu sont au fondement du
vivre ensemble."
Je ne peux
qu'être en accord avec cela tout comme je l'ai été avec le discours du
colonel Lancrenon (13e BCA) au matin du 11 novembre place du palais
de justice à Chambéry :
« il nous appartient, plus que jamais aujourd’hui dans un monde de
tension, d’assumer le devoir de Mémoire, pas dans un sens morbide, mais
bien pour mettre à l’honneur la paix. ....».
Pour vivre ensemble connaître
l'autre est indispensable car le connaître permet de respecter ses
différences et de se rendre compte de tous nos points communs .
Marianne Chaud l'a explicitement dit dans le film qui nous a été présenté samedi au Palais des sports , la nuit nomade .
Celui ci m'a enchantée , plus que Lost worlds qui m'a beaucoup plu aussi et qui a enthousiasmé mes filles ; aventurier ... de quoi les faires rêver !
L'intervention deEvrard Wendenbaum
l'aventurier passionnant et visiblement passionné a pointé du doigt
la nécessité de protéger et les zones menacées et les petits
territoires encore non exploités (abusivement) par et pour les
humains.
Je n'ose pas parler de territoires indemnes sur
lesquelles les activités humaines n'auraient pas eu d'impact ;
l'interview de Claude Lorius qui nous a été projetée est explicite à
ce sujet : depuis la révolution industrielle les activités humaines
modifient l'atmosphère terrestre de façon de plus en plus importante .
Les
modifications climatiques engendrent des migrations humaines
s'expliquant en partie par la pénurie en eau qui en découle.Les zones
géographiques les plus touchées sont aussi celles où des conflits
couvent ou sont déclarés en Afrique , au Moyen Orient..., ceux ci se
doublant parfois de famines
Les
conflits au Moyen Orient ... un "chemin" pour revenir sur les
attentats de Paris(et aussi ceux de Beyrouth) ; ce serait , à mon avis ,
trop facile d'y trouver une justification à ces actes de terrorisme
commis par des abrutis endoctrinés par des mégalomanes qui utilisent
une religion pour servir leurs intérêts.
C'est cette fois
l'Islam qui est instrumentalisé mais le catholiscisme a aussi été
utilisé à des fins ne correspondant pas à l'esprit des évangiles.
Tous
les musulmans ne cautionnent pas ce qui s'est passé , loin de là, et
j'ai trouvé sur le net des écrits qui le disent explicitement :
[...]Je suis peut-être fou, mais je vais le dire et je m’en fous : si je
dois me retrouver avec tous ces imbéciles, tous ces nuls, tous ces
assassins qui tuent, de sang froid, des êtres humains comme eux, mais
qui ont eu la malchance de ne pas être comme eux, des « musulmans », de «
vrais musulmans » comme ils disent, et bien, je ne veux pas de ce
paradis ! Que toutes ces canailles et tous leurs fans y aillent, qu’ils
remplissent leurs entrailles de toutes ces victuailles qu’on leur promet
et qu’ils jouissent, eux et tous leurs semblables, de toutes les
vierges et de tous les éphèbes jusqu’à satiété toute l’éternité.
Je suis peut-être fou, mais je vais le dire et je m’en fous : je
préfère aimer un peu, beaucoup, à la folie mon prochain et ma prochaine,
même s’il est ou si elle est loin de moi, loin de mon pays, loin de ma
culture, loin de la religion qu’on a choisie pour moi, et s’il faut pour
cela, aller en enfer, j’irai, le cœur gai et l’âme tranquille. Je
préfère brûler, griller, embraser et ressusciter un millier, un million,
un milliard de fois, pour à nouveau m’enflammer, cramer jusqu’à me
carboniser aux côtés de gens étrangers joyeux et intelligents, que de
boire le plus petit verre de vin béni de l’éden ou me taper une nana
perpétuellement pucelle.
Je suis peut-être fou, mais je vais le
dire et je m’en fous : je hais tous ces « musulmans » haineux, ces
monstres qui tuent au nom d’Allah, et tous ces « musulmans » qui les
soutiennent, qui sympathisent avec eux et qui trouvent des excuses à
tous leurs actes barbares [....]
Il y a des imams aussi qui ont exprimé leur désaveu
http://www.saphirnews.com/Attaques-terroristes-a-Paris-les-reactions-fermes-des-organisations-musulmanes_a21534.html
et même des institutions telles el Azhar
"L’Azhar condamne les attaques terroristes qui ont visé Paris
L’Azhar condamne fortement les attaques terroristes et la prise en otage
à Paris qui ont tué et blessé plus de cent personnes tout en soulignant
que les mains de bassesse et de terrorisme se sont débarrassées du
moindre sens d'humanité en versant du sang et en assassinant les
innocents.
Ce danger haïssable ne cessera de commettre ses crimes
atroces contre les civils tant que la communauté internationale ne
conjugue pas ses efforts pour y faire face.[...] "
Certains
ne s'expriment pas de façon publique , ils n'en pensent pas moins et
sont affectés par ce qui s'est passé simplement par l'horreur des
actes non obstant le fait d'être possiblement touché par la perte d'un
proche ou par ce qu'ils ont connu l'enfer fabriqué par ces religieux
intégristes et fanatiques en Algérie ou ailleurs ; simplement par ce
que l'idéologie sous-jacente nie l'humain, le réduit à un moyen pour
satisfaire un ego perturbé.
Mais il y a , j'en suis sûre, un
certain nombre d'individus en France qui sont ne sont pas opposés ou
même qui cautionnent ces actions.
C'est cela qui est effrayant
et cette peur leur donne un pouvoir .
Il
y a eu hier à Grenoble , à 16h30 , une minute de silence pour les
victimes et une minute d'applaudissement pour les forces de l'ordre et
les sauveteurs .
A mon grand regret je n'y ai pas vu de femme
portant le foulard )ou davantage voilée) ni d'homme en kamis. Puis-je
croire que c'est simplement par crainte d'être pris à partie ou est ce
significatif -au mieux- d'une indifférence ?
J'aurai aimé que
certains de ces musulmans influencés par les mouvances salafistes
affichent leur solidarité avec les autres habitants de notre pays , leur
désaveu des exactions terroristes.
A Chambéry le haut ce matin ,sur le marché , une association musulmane
portant le nom de dine al haqq distribuait des prospectus sur ce qu'est
l'Islam pour eux; ils ont refourgué leurs documents à un maximum de
personnes , y compris à ceux qui pourtant étaient visiblement
maghrébins donc officiellement musulmans... pas assez "musulmans" sans
doute à leurs yeux.
J'espérais autre chose .
Je crains
que demain certains élèves refusent de respecter une minute de silence à
midi ainsi que d'autres l'ont fait après l'attentat copntre Charlie
Hebdo.
Le devoir de mémoire pour ne pas que soit oubliée la
nécessité de lutter contre les idéologies totalitaristes et leurs
adeptes est plus que jamais d'actualité.
http://www.cms.fss.ulaval.ca/recherche/upload/hei/fichiers/bulletin48.pdf
http://www.matthieuthery.com/energy/water-crisis/?lang=fr
http://www.scienceshumaines.com/geopolitique-de-l-eau_fr_24012.html
lundi 4 janvier 2016
mi-novembre 2015 Paris
Je n'ai appris que samedi matin l'ampleur de la déflagration ; par l' appel téléphonique d'un de mes fils : "nous n'avons rien " .
A vrai dire même si j'avais su je ne me serais sans doute pas inquietée :
Chilly-Mazarin n'est pas vraiment Paris et les jeunes gens ne sortent pas le vendredi soir .... J'ai donc pris une claque en entendant "c'est le quartier où on va souvent ... on a hésité et finallement on a regardé le match ".
Les catastrophes ne concernent pas que les autres et c'est un moment comme celui ci qui me l'a violemment rappelé .
Chez nous pas de souci mais combien de familles, d'amis , de copains dans la peine et/ou l'angoisse d'avoir un ou plusieurs proches tués , blessés ou choqués par ce qui est arrivé à côté d'eux .
Un cousin des enfants a écrit :"j'ai eu peur ; plus de peur que de mal . Je suis rentré en traversant la moitié de Paris à pied " . Il aurait pu ne pas pouvoir écrire cela .
J'ai eu peur , retrospectivement ; à l'idée de ce qui aurait pu arriver . Et comme je ne savais pas le risque potentiel au moment des faits j'ai pu prendre cela avec la distance de la reflexion .
Je n'imagine que trop bien ce qui a pu se passer dans la tête des parents , du compagnon ou de la compagne , des amis, qui savaient que celui ou celle qu'ils n'arrivaient pas à joindre devait se rendre dans ce quartier là .
L'angoisse du silence , de l'absence d'informations , des appels téléphoniques à ceux qui -peut être - sauraient que tout allait bien , que le téléphone n'avait simplement plus de batterie.
Cela doit ressembler à l'attente de l'arrivée de celui ou celle qui a pris la route et devrait être là depuis 14 heure , 2 heures .... 4heures , 4heures 30 .... et qui n'est pas là , n'a pas téléphoné pour dire qu'il dormait en route ou qu'il était resté plus tard que prévu chez un copain.
De l'attente d'un appel on passe à la crainte de l'appel des services de police .
Hier soir , 24heures après les faits beaucoup de victimes n'étaient toujours pas identifiées .
J'aurai pu être un parent en face du silence .
J'aurais peut être aussi être durant une partie de la journée un parent insouciant par ce que ...Chilly Mazarin n'est pas Paris et que l'on ne se téléphone pas tous les jours .Le reste de la fratrie m'aurait sans doute vite fait atterrir :
"Pour toute la famille et Les amis a Paris, j Espere que vous etes en securite.
Est ce que quelqu'un sais si la famille est safe?"
Que ce soit de Grenoble ou d'Australie ils ont réagi; je ne serais pas restée longtemps insouciante .
J'ai failli l'être .
d'une vieille histoire et d'aujourd'hui
Elle
se réveille le coeur en tachycardie . Cette vieille histoire et
surtout la façon dont elle a été modifiée et utilisée lui
pourrit la vie par moments depuis qu'elle a retrouvé dans le
dossier de divorce le témoignage de son ex-belle soeur .
Elle
n'en a pris connaissance que l'année dernière en cherchant des
documents se trouvant dans le dossier pour une autre procédure
lancée par celui qui a été son mari .
Depuis
elle en en a rêvé , cauchemardé, et y repense par à-coups avec
à chaque fois de la honte et de la peur à l'idée que cela soit
su et puisse être évoqué à son encontre .
Elle
a honte et de ce qu'elle a fait impulsivement en réaction et de
s'être laissée manipulée sans rien y voir , de sa naïveté -pour
ne pas dire sa niaiserie- qui lui apparaît avec le recul;elle
n'est pour autant pas sûre que si les faits se produisaient
maintenant elle serait plus méfiante.
Tout
a commencé par la perte de ses clés sur le parking une fin d'après
midi d'hiver . Elle ne s'en est aperçu qu'au moment de rentrer chez
elle après avoir été manger chez les parents d' une copine .
Elle
a pensé alors les avoir perdu .
Avec
ses clés était accroché un petit bonhomme en métal auquel elle
tenait énormément car c'était un cadeau de son père, un
Jacquemard fabriqué à l'occasion de la cinquantième fête des
musiques du Faucigny.
Elle
a alors récupéré le trousseau de secours déposé chez une
voisine.
Le
copain de la copine est venu changer le verrou mais celui qu'il a
posé n'avait qu'une seule clé ...enfin c'est ce qu'il lui a dit.
Elle
est partie quelques jours et à son retour il lui a semblé que des
choses avaient été déplacées dans le logement. Bêtises car la
porte était bien fermée .
Quelques
nuits plus tard les appels téléphoniques anonymes ont commencé ;
silence ou respiration bruyante dans l'appareil lorsqu'elle
décrochait ,musique parfois .
Elle
en a parlé autour d'elle et la copine au verrou lui a dit que
cela lui arrivait aussi , qu'elle avait pu savoir quel était le
numéro de son correspondant en utilisant un appareil que son
copain avait ramené d'Amérique et qu'elle avait rappelé en
faisant la même chose , que cela s'était arrêté .
Elle
a bien sûr accepté que le test soit
fait chez elle après
quelques semaines ponctuées d'appels nocturnes .
Plusieurs
fois en rentrant elle a trouvé le verrou fermé à double tour alors
qu'elle pensait n'avoir pas
plus que les autres jours donné
un tour de clé ; parfois même la serrure de la porte était
fermée alors qu'elle n'avait pas souvenir de l'avoir fait et que
d'habitude elle se contentait de tirer la porte .
Ce
qu'elle toujours d'ailleurs .
Elle
n'a jamais verrouillé sa porte même quand elle avait une poignée
permettant d'ouvrir de l'extérieur .
Il
lui est arrivé d'autres fois d'avoir une impression d'étrangeté
en rentrant chez elle , le ressenti d'une bizarreté comme
une présence qui viendrait de s'évanouir .
La
copine lui a inscrit le numéro sur un papier , elle a fini par
l'utiliser 5 ou 6 fois en réponse, en représailles , suite à ces
sonneries au milieu de la nuit qui la réveillaient et l'angoissait
.
En
mettant des chansons en fond sonore .
Elle
ne s'est alors pas interrogée sur la fameuse machine , n'a pas
douté de la parole de la copine .
Il
n'y a plus eu de sonneries nocturnes mais plusieurs fois encore
elle a eu l'impression que quelqu'un était entré chez elle en son
absence .
Cela
l'angoissait .
Elle
s'est alors attachée à fermer la
porte à clef quand
elle sortait .
Elle
tirait même
le verrou quand
elle rentrait , effrayée à l'idée que quelqu'un pourrait entrer .
Quelques
jours ont passé , elle s'est trouvé ridicule : même si
quelqu'un avait trouvé ses clés comment aurait il pu savoir à qui
elles appartenaient ?
Elle
s'est rassurée , s'est tournée
en dérision quand
elle se prenait à vérifier en rentrant si il n'y avait personne
dans la douche , uniquement par ce qu'elle avait l'impression d'une
odeur , d'un air différent en passant la porte .
Quand
elle a parlé autour d'elle de ce qui se passait elle a été moquée
...à raison a t'elle pensé ; les fantômes n'existent pas et
nul être de chair ne peut passer à travers une porte fermée .Son
imagination lui jouait des tours
Un
jour en prenant le courrier juste avant de partir travailler elle a
trouvé son Jacquemard dans la boîte aux lettres ; elle a été
prise de panique .
Elle
était terrorisée et n'avait pas la tête à ce qu'elle devait faire
.
L'impression
que son logement était visité quand elle n'y était pas
correspondait peut être
à la réalité .
Quelqu'un qui la connaissait avait ses clés , venait sans doute
quand elle était absente, pouvait pénétrer dans le logement
n'importe quand... Elle
a passé plusieurs nuits inquiètes , cherchant à identifier les
bruits .
Fermer
systématiquement le verrou en sortant était la solution :
celui ou celle qui avait récupéré le trousseau et ne le lui avait
pas rendu ne pouvait posséder la clé du verrou .
Elle
a fini par se moquer de la folie de ses pensées quand elle se
prenait à suspecter que quelqu'un était passé chez elle par ce
qu'elle ne trouvait pas tel ou tel objet là où elle pensait
l'avoir posé ; il n'était jamais bien loin , juste quelques
centimètres à côté . Si
la paire de ciseaux n'était pas dans la boîte à crayon mais sur
le bureau cela ne pouvait être que par ce qu'elle ne l'avait pas
rangée .Elle n'avait pourtant pas le souvenir de s'en être servie .
Une
inquiétude sourde l'a accompagnée plusieurs jours puis , puisqu'il
n'arrivait rien , elle s'est tranquillisée.
Elle
a alors accepté un travail d'été qui l'obligeait à dormir sur
place. Elle partait tôt le lundi et revenait le samedi .
Il
y a bien eu un jour où ,elle a eu la certitude que quelqu'un était
passé : la porte fenêtre était entrebâillée.
Ce n'était pas
possible pourtant .
La
porte était toujours verrouillée quand elle est rentrée . Au
dernier moment , en retard pour partir le lundi matin elle a dû
oublier de fermer la fenêtre . Cela n'avait eu aucune importance :
les volets étaient tirés et , de toute façon , elle habitait au
quatrième étage.
Elle
ne pensait plus à tout cela quand elle est retournée en cours .
Elle a donc été surprise par la convocation d'un professeur . La
copine à la boîte magique était déjà dans le bureau quand elle
y est entrée .
La
réprimande l'a prise de court ; elle s'est vu accusée
d'appels anonymes
chez
ce professeur y compris pendant les vacances .Elle a essayé
d'expliquer ce qui était arrivé , de dire qu'elle n'avait pas été
chez elle tout l'été ;la honte de ce qui lui était reproché
était si grande que cela lui a été impossible .
Elle
n'a pas compris ce qui s'était passé.
En
y repensant 25 ans plus tard cela lui noue encore l'estomac .
Elle
a réfléchi ensuite à ce qui s'était passé sans jamais
comprendre le pourquoi de tout cela . Son trousseau n'avait jamais
été égaré et le nouveau verrou avait sans doute été vendu
-comme c'est l'usage -avec 2 clés. Quelqu'un , la copine de
l'époque sans doute , avait manigancé tout cela pour utiliser le
téléphone de
façon tordue .
On
lui a dit une fois que la donzelle en question avait dragué le
professeur et qu'il l'avait repoussée, qu'elle était jalouse de ce
qu'il m'ait proposé d'encadrer les travaux pratiques du premier
cycle pour compléter ma bourse .
Est-ce
une explication plausible ?
Elle
ne comprend toujours pas que cela ait pu engendrer un tel
comportement .
Pas
plus qu'elle ne comprend l'intérêt qu'il peut y avoir eu à évoquer
cette vieille histoire dans un divorce , l'intérêt qu'il peut y
avoir à salir quelqu'un dans une affaire qui ne nous concerne pas
.Elle ne comprend pas cette volonté de blesser , de nuire , qui va
jusqu'à présenter de telles allégations.
Elle
se heurte toujours à
ces affirmations mensongères , dégradantes
, qui la poursuivent à
travers des
dossiers où il n'y a pas de faits avérés mais
tant de déclarations
emphatiques qui veulent la montrer coupable et vont jusqu'à nier les
éléments dont elle donne la preuve .
Elle
a peur que ses enfants la jugent comme mauvaise au vu des dires
présentés comme des vérités , réitérés dans chaque procédure
par la partie adverse alors même que l'objet de celles ci n'est plus
le divorce comme s'il était important de continuer à
maintenir une emprise par des accusations et des qualificatifs
insultants qui se retrouvent écrits dans les minutes de ces
jugements qu'elle doit présenter chaque fois qu'une administration
le demande , dont elle ne peut donc se débarrasser .
Elle
a peur de regard des autres au cas où ils liraient le document .
Elle
se sent salie à chaque fois qu'elle doit en faire état .
Elle
sait que c'était maintenir la violence de la relation à travers
les années par le biais de l'inscription sur des documents
officiels .
L'utilisation
de cette vieille histoire de manipulation présentée de façon
tronquée c'est continuer à vouloir manipuler.Et tant d'année plus
tard cela reste toxique .
Alors
elle a tenu à expliquer comment elle a vécu les choses , à se
justifier , comme si elle était coupable de ça et du reste de ce
dont elle a été accusée .
Elle
espère qu'écrire les choses va l'aider à leur redonner leurs
justes importances .
Inscription à :
Articles (Atom)